Communautés religieuses féminines

" Depuis les débuts du premier monachisme, jusqu’aux “nouvelles communautés” d’aujourd’hui, chaque forme de vie consacrée est née de l’appel de l’Esprit à suivre le Christ comme il est enseigné dans l’Évangile (cf. Perfectae caritatisn. 2). Pour les Fondateurs et les Fondatrices, la règle en absolu a été l’Évangile, toute autre règle voulait être seulement une expression de l’Évangile et un instrument pour le vivre en plénitude. Leur idéal était le Christ, adhérer à lui entièrement, jusqu’à pouvoir dire avec Paul : « Pour moi, vivre, c’est le Christ » (Ph 1, 21) ; les vœux avaient du sens seulement pour mettre en œuvre leur amour passionné. " - Lettre Apostolique du Pape François à tous les consacrés à l'occasion de l'Année de la vie consacrée. 

Religieuses Notre-Dame-du-Sacré-Coeur (n.d.s.c.)

 Les Religieuses de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur sont présentes dans douze paroisses du diocèse en plus de la Maison mère où résident 80 d’entre elles et dont le ministère principal est la prière.
   Bien que les Religieuses n’oeuvrent plus directement dans le domaine de l’éducation et de la santé, elles sont quand même présentes dans différents secteurs du Diocèse. Malgré l’âge avancé d’un très grand nombre d’entre elles, environ 60% des 151 religieuses qui habitent le Diocèse sont toujours actives, soit au service de la congrégation, soit dans les activités pastorales.
   Au nombre des activités pastorales, nous comptons : la pastorale jeunesse diocésaine, paroissiale et hospitalière ; Village des sources en Acadie; maisons d’accueil pour les parents éloignés de personnes hospitalisées à Moncton, S.E.V.E. pour jeunes adultes « Source d’espérance pour une vie en Église » ou pour les parents éloignés des prisonniers à Dorchester ;
   Mobile One ; justice sociale ; communauté de vie auprès des autochtones ; rencontres avec des jeunes au niveau universitaire (U de M); Écoute-prière - service téléphonique pour les personnes en besoin d’écoute et de prières ; divertissement au moyen de la musique dans les foyers de soins et accompagnement musical lors des cérémonies d’église pour les jeunes, etc. ; et les Associé.e.s au Religieuses NDSC.
 

Les Filles de Marie de l'Assomption (f.m.a.)

Les Filles de Marie-de-l’Assomption ont été appelées dans le diocèse par leur Fondateur, Mgr Louis-Joseph-Arthur Melanson, le premier archevêque de Moncton. Elles ont d’abord servi comme « gardiennes du sanctuaire » du Monument de la Reconnaissance, selon son expression. Puis, fidèles à leur mission, elles se sont données à l’éducation chrétienne des jeunes dans les écoles de plusieurs paroisses tout en manifestant leur prédilection pour le pauvre.
   Depuis près de vingt ans, elles s’engagent davantage dans la pastorale et l’éducation de la foi des adultes. La pastorale paroissiale, la catéchèse, la pastorale familiale, le catéchuménat, les visites et l’accompagnement des malades et l’implication auprès des personnes dans le besoin sont devenus leur champ d’action au quotidien.
   Le charisme hérité de leur Fondateur les amène à travailler dans toutes les sphères où le nom du Christ peut être annoncé et où la Vierge de l’Assomption peut devenir signe d’espérance. Elles ont toujours à cœur les chrétiens et chrétiennes de ce diocèse où Mgr Melanson a donné les dernières années de sa vie marquées par le travail sans répit et le zèle de l’apôtre au service des personnes confiées à son ministère.

Congrégation Notre-Dame (C.N.D.)

Les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, fondée par Marguerite-Bourgeoys à Montréal pour prendre le parti de Dieu et faire l’école aux élèves de la Nouvelle-France et les Amérindiens, sont arrivées à St-Louis-de-Kent, N.-B., en 1874. Elles ont donc fêté leur 135e anniversaire de présence dans ce beau village en 2009.
   La communauté d’aujourd’hui compte 10 religieuses. Bien qu’elles n’oeuvrent plus dans les écoles, sauf pour l’aide à la lecture des jeunes de deuxième année, elles sont très impliquées en pastorale paroissiale.
   Voici un aperçu de leur participation dans la vie de l’Église et de leur engagement : conseil local de pastorale, liturgie paroissiale, visites aux malades à domicile, catéchèse, chorale paroissiale, aide aux célébrations pour personnes âgées au foyer, bénévolat auprès des malades au foyer pour les repas, Front commun pour l’élimination de la pauvreté, pastorale jeunesse, mouvement charismatique et Développement et paix.
    Les Sœurs de la Congrégation sont aussi heureuses de pouvoir compter sur la collaboration de neuf dames associées très engagées et ferventes, remplies de l’esprit de Marguerite-Bourgeoys.
    L’accueil bienveillant des villageois de St-Louis et des autorités de la paroisse ne dément pas, et les sœurs sont heureuses d’apporter leur contribution. Marie, première supérieure de la Congrégation, protège toujours ses filles en Acadie.
 
Visiter le site web de la Congrégation Notre-Dame.

Les Soeurs Trappistines (o.c.s.o.)

 L’Ordre Cistercien a commencé en 1098. Notre propre communauté date de 1817; nos ancêtres vivaient la vie monastique à Vaise, en France, avant de transférer à Rogersville, en 1904. Aujourd’hui, la communauté est petite; elle est composée de membres francophones et anglophones.
   Nous avons été formées par une longue tradition monastique. Ce que nous sommes n’est pas défini principalement par des événements historiques. La vie monastique, par sa durée dans l’histoire, a quelque chose d’une qualité « éternelle » : moines et moniales se succèdent à travers les siècles dans la recherche de Dieu. Cette quête de Dieu vise à la transformation de l’être.
   Notre genre de vie est caractérisé par une ambiance de solitude et de silence qui nourrissent la prière, la méditation et le travail manuel, vécus dans le contexte d’une vie communautaire. La liturgie des Heures marque les heures de la journée monastique, et atteint son sommet dans la célébration quotidienne de l’Eucharistie.
   La communauté pourvoit elle-même à sa subsistance par la fabrication et la vente d’hosties. Depuis de longues années par ce travail nous desservons les églises et les communautés du diocèse de Moncton et la plupart de celles des Maritimes.
   Une hôtellerie de huit chambres est attachée au monastère où des femmes de toutes croyances sont accueillies pour des retraites privées. Elles sont bienvenues de participer aux offices liturgiques et à la messe quotidienne avec la communauté qui porte le monde dans sa prière.
 
Visiter le site web des Soeurs Trappistines.

Les Filles de Jésus (f.j.)

Lors de la retraite 2009, les sœurs étaient bouleversées à l’annonce de la vente de la maison vice-provinciale et du déménagement imminent à Riverview. L’abbé Jacques Gourdes avait incité les sœurs à se laisser interpeller par Jésus afin d’écrire de nouvelles pages d’Évangile dans la demeure qui serait bientôt la leur. Voici comment les sœurs déménagées à Parkland, Riverview, tentent actuellement d’écrire ces nouvelles pages, en posant de simples gestes à la manière de Jésus :
  1. Elles puisent leur force dans la prière. « Demandez et vous recevrez. » Mt 7,7
  2. Elles tâchent d’être une présence qui sème la vie, par un mot d’accueil, un sourire. Un résident à Royal Court a fait le commentaire que l’on voit plus de sourires depuis que les sœurs sont arrivées. Page d’Évangile!
  3. L’une ou l’autre se laisse déranger pour accompagner une sœur à l’hôpital, chez le médecin ou le dentiste, ou encore pousse une chaise roulante, aide une sœur diminuée dans ses facultés à prendre un peu de nourriture. Jésus reconnaîtrait ces gestes comme évangéliques.
  4. Participer aux activités organisées pour les résidents procure beaucoup de joie à ceux-ci quand ils notent la présence d’une sœur ou de plusieurs.
  5. Une soeur monte visiter un vieux couple qui exprime le désir d’avoir de la compagnie. « J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli. » (Mt 25,35)
  6. À la salle à manger, quand l’occasion se présente de s’asseoir avec les résident-E-s, tenir une conversation capable de les intéresser et cela, en anglais, la plupart du temps, c’est vivre Isaïe 54, 2-3, où le Seigneur invite à agrandir sa tente, en allongeant les cordes pour que la tente s’agrandisse de tous côtés.
  7. D’autres sœurs n’ont pas compté leur peine et ont travaillé d’arrache-pied pour que leurs compagnes aient les meubles nécessaires dans leur appartement. Jusqu’à la toute dernière minute, elles ont eu le souci de voir que rien ne soit perdu lors de la fermeture de la grande maison vice-provinciale. Beaucoup de choses ont été acheminées vers Haïti. N’est-ce pas ramasser les restes après la multiplication des pains? (cf : Jn 6, 13).
  8. Et maintenant Habitat pour l’Humanité attend à bras ouverts le retour d’une sœur qui leur prête son talent de femme à tout faire.
  9. Une sœur résidant à Dieppe achève, après 22 ans d’écoute, son travail d’auditrice au tribunal auprès des couples en difficulté. 
  10. À Rogersville, les sœurs s’adonnent à la pastorale, à la catéchèse, vont visiter les malades à l’Hôpital de Miramichi ou dans les foyers et aident les personnes âgées dans leur famille ou encore dans une résidence.
  11. La communauté du 26 rue Williams est devenue la maison de l’administration vice-provinciale des Filles de Jésus de l’Atlantique. La trésorière y demeure et s’occupe des finances de la vice-province. Quand le sort de la grande maison de la rue Elmwood sera fixé, elle compte s’impliquer dans une activité paroissiale à Riverview. La vice-provinciale, quant à elle, s’occupe de la mission de l’Église en animant les sœurs de sa vice-province et en participant aux réunions qui sont son boulot, tant au niveau de la Province Canada des Filles de Jésus qu’à celui des nombreuses organisations religieuses du pays.
C’est ainsi que les Filles de Jésus de Moncton-Riverview tentent de répondre à la mission de l’Église dans le diocèse de Moncton aujourd’hui.
 
Visiter le nouveau site web des Filles de Jésus.

Les Oblates Missionnaires de Marie Immaculée

Cet Institut séculier, fondé par le P. Louis-Marie Parent, O.M.I., a pris naissance à Grand-Sault, N.-B., en 1952, sous le regard bienveillant et avec l’encouragement de S. Exc. Mgr Roméo Gagnon, évêque d’Edmundston. Dix ans plus tard, le 2 février 1962, il a été érigé en Institut séculier de droit diocésain par S. Exc. Mgr Georges-Léon Pelletier, évêque de Trois-Rivières, QC, et le 23 mars 1984, il rejoignait les rangs des Instituts de vie consacrée de droit pontifical.
   Dès 1953, cet Institut débordait les frontières du Nouveau-Brunswick pour se retrouver au Québec, et devenir vite international. Présentement, il se retrouve dans plus de 20 pays. Les Oblates vivent leur consécration comme laïques et font de leur milieu de vie le lieu spécifique de leur engagement. Selon les mots mêmes du Fondateur, le champ d’action de l’Oblate est partout où le Christ a ses droits.
   Les Oblates sont dans l’Archidiocèse de Moncton depuis l’automne 1958. Elles sont venues prendre la direction d’une école à Saint-Ignace, puis d’un foyer de personnes âgées à Saint-Louis-de-Kent. D’autres sont venues travailler en pastorale diocésaine et dans les presbytères. Maintenant, deux Oblates résident dans le diocèse; elles s’occupent de mouvements paroissiaux et de bénévolat.
  L’Institut séculier Les Oblates missionnaires de Marie-Immaculée n’a pas de frontières; il participe à la réalisation de la mission de l’Église dans le monde par le projet de vie de chacune des oblates, aussi bien dans son milieu d’origine qu’à l’étranger.